On November 27-29, 2021, our Tunisian member organisation, Kadirat, held a regional conference and lobbying and advocacy workshops with women’s rights representatives from other North African countries of Algeria, Libya and Morocco.
Reporting from the Tunis Afrique Presse:
“The organisation KADIRAT, on Saturday, launched a guide to urge the Tunisian government to keep its legislation in harmony with the provisions of the Protocol to the African Charter on Human and Peoples’ Rights on the Rights of Women in Africa “Maputo” ratified by Tunisia under organic law No. 33 of 2018 dated 6 June 2018.
The guide was presented at a regional meeting to support the capacities of the network of NGOs in North Africa, which was held in Tunis on the theme “Mechanisms of pressure on governments to implement international conventions”.
It aims to simplify the provisions of the Maputo Protocol and facilitate the use of this document before the courts and authorities concerned.
It also aims to highlight its advantages and the way it deals with women’s rights and to compare its achievements with the Tunisian laws in force, said expert in public law, Hafidha Chkir, who prepared the guide.
She said that all Tunisian laws in line with the provisions of the Protocol have been listed in this document which has shed light on the rights neglected by Tunisian law.
In this regard, she mentioned ill-treatment, fanaticism and the right of women to live in peace, as well as the protection of women in armed conflicts and their right to food security and to live in a positive cultural environment.
For her part, President of Kadirat, Samia Melki Fessi, stressed that Tunisia’s ratification of this protocol means that it has a higher legal rank than Tunisian laws, in accordance with Article 20 of the Tunisian Constitution.
She noted that the non-application by the Tunisian government of all national laws and international treaty provisions guaranteeing women’s rights would lead civil society associations to file a complaint against it.
She stressed that this regional meeting, attended by experts from Morocco, Algeria, Egypt and Libya, represents an opportunity to put pressure on the governments of Arab countries to implement international treaties on women’s rights, the most important of which are the UN Convention on the Elimination of All Forms of Discrimination against Women (CEDAW) and the Maputo Protocol.
Created in 2014, KADIRAT works to defend women’s rights. It joined the network of women’s NGOs supported by the United Nations in March 2020.”
Read Arabic media coverage from Alchourouk and Mosaiquefm.
Du 27 au 29 novembre 2021, notre organisation membre tunisienne, Kadirat, a organisé une conférence régionale et des ateliers de lobbying et de plaidoyer avec des représentants des droits des femmes d’autres pays d’Afrique du Nord, à savoir l’Algérie, la Libye et le Maroc.
Un reportage de Tunis Afrique Presse:
“L’organisation KADIRAT a lancé, samedi, un guide pour inciter le gouvernement tunisien à maintenir sa législation en harmonie avec les dispositions du Protocole à la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples relatif aux droits de la femme en Afrique “Maputo” ratifié par la Tunisie en vertu de la loi organique n° 33 de 2018 en date du 6 juin 2018.
Le guide a été présenté lors d’une réunion régionale de soutien aux capacités du réseau des ONG en Afrique du Nord, qui s’est tenue à Tunis sur le thème “Mécanismes de pression sur les gouvernements pour la mise en œuvre des conventions internationales”.
Il vise à simplifier les dispositions du Protocole de Maputo et à faciliter l’utilisation de ce document devant les tribunaux et les autorités concernées.
Il vise également à mettre en évidence ses avantages et la manière dont il traite les droits des femmes et à comparer ses acquis avec les lois tunisiennes en vigueur, a déclaré l’experte en droit public, Hafidha Chkir, qui a préparé le guide.
Elle a précisé que toutes les lois tunisiennes conformes aux dispositions du protocole ont été répertoriées dans ce document qui a mis en lumière les droits négligés par la loi tunisienne.
A cet égard, elle a mentionné la maltraitance, le fanatisme et le droit des femmes à vivre en paix, ainsi que la protection des femmes dans les conflits armés et leur droit à la sécurité alimentaire et à vivre dans un environnement culturel positif.
Pour sa part, la présidente de Kadirat, Samia Melki Fessi, a souligné que la ratification par la Tunisie de ce protocole signifie qu’il a un rang juridique supérieur aux lois tunisiennes, conformément à l’article 20 de la Constitution tunisienne.
Elle a noté que la non-application par le gouvernement tunisien de toutes les lois nationales et des dispositions des traités internationaux garantissant les droits des femmes conduirait les associations de la société civile à porter plainte contre lui.
Elle a souligné que cette rencontre régionale, à laquelle participent des experts du Maroc, d’Algérie, d’Égypte et de Libye, représente une opportunité pour faire pression sur les gouvernements des pays arabes afin qu’ils appliquent les traités internationaux relatifs aux droits des femmes, dont les plus importants sont la Convention des Nations unies sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes (CEDAW) et le Protocole de Maputo.
Créée en 2014, KADIRAT œuvre pour la défense des droits des femmes. Elle a rejoint le réseau des ONG de femmes soutenues par les Nations unies en mars 2020.